Où en sommes-nous ? Où en sommes-nous ?*

Publié le par la muletière

Où en sommes-nous ? Où en sommes-nous ?*

« Du foin dans mon assiette » fête son premier anniversaire !

 

Depuis sa naissance, je n’ai jamais autant cuisiné. Et en conséquence, je n’ai jamais autant fait autant de sport (course à pied surtout, ça compense bien tout ce que je dévore) ; et en conséquence, je n’ai jamais été aussi peu malade (un vague petit rhume cet hiver) ; et en conséquence, je n’ai jamais aussi peu regardé la télé (je ne la regardais déjà pas beaucoup).

Bref, tout va bien, et contrairement aux idées reçues, quand on devient végétarien, on ne maigrit pas. Enfin moi, non.

 

Végétarienne, le suis-je vraiment ? J’ai dérogé par deux fois à la règle que je me suis imposée. Dérogation due à ma bonne éducation, honte à ma mère !

La première, en octobre, à l’occasion de l’anniversaire de la nièce de Pascal : je n’ai pas osé refuser le petit morceau de bœuf mitonné par mon beau-frère…

La deuxième, récemment, en juin, alors que j’étais invitée dans une branche de la famille que je vois rarement : j’avais précisé que je ne mangeais pas de viande, alors en entrée, j’ai eu le droit… à des crevettes et à une langoustine… Grand paradoxe, je n’ai jamais aimé manger les bestioles vivant dans l’eau, et je n’avais jamais bouffé ces espèces là avant… beurk !

 

Rappelons tout de même que s’il ne s’agit pas de viande au sens propre du terme (elle désigne la chair des mammifères et des oiseaux destinés à l’alimentation humaine), les poissons, crustacés et autres mollusques n’en sont pas moins des animaux. Aussi devrais-je préciser que je ne suis plus zoophage ?

 

Et sans cette chair animale, j’ai pu faire un tas de recettes, riches et variées, pleines de saveurs, avec des ingrédients pour lesquels on n’est pas obligé d’avoir un dico pour comprendre de quoi il s’agit, pour lesquels on n’est pas obligé d’avoir une épicerie spécialisée au coin de la rue pour s’approvisionner. Des recettes trouvées dans mes bouquins ou sur le web, rarement inventées (et quand je crois le faire, je me rends compte que d’autres l’on fait avant moi !) mais souvent bidouillées et adaptées au contenu du garde-manger.

 

L’exercice de la cuisine demande du temps, mais il est très rare qu’entre le début de la tambouille et le passage à table, je passe plus d’une heure. J’ai mis dans la rubrique « Vite fait (ou presque) » des recettes qui prennent au grand maximum ½ heure. Du temps qui peut être partagé avec les proches (coup de main bienvenu), et qui évitera la mauvaise fréquentation des écrans…

 

Au fur et à mesure, Pascal et moi avons développé nos palais. Grâce au potager, qui prend une grande place dans la vie de mon Homme, nous découvrons de nouveaux goûts, et donc, de nouvelles recettes.

 

C’est donc reparti pour une nouvelle année !

 

 

* « Car tout s’use si l’on se sert, couche d’ozone et effet de serre »… Le reste ici : « Le zèbre », de Souchon.

Publié dans La vie du végétarien

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