Des herbes dans mon assiette

Publié le par la muletière

Des herbes dans mon assiette

Je jardine comme je cuisine, photographie, cours… sans talent particulier mais avec une indéniable bonne volonté.

Dans mon jardin, j’ai vite constaté que certaines plantes, très belles mais trop fragiles, disparaissaient. J’ai donc pratiqué assez rapidement la technique du  « marche ou crève », plus prosaïquement appelée « sélection naturelle ». Ne survivent dans ces lieux que les espèces les plus adaptées au climat et au sol.

Cette philosophie du jardinage n’est pas très compatible avec le potager : j’ai très tôt abandonné cette pratique, mais heureusement, Pascal a pris le relais. Avec une patience infinie, il surveille, protège, soigne à l’aide de décoctions et purins plus ou moins puants toutes ces petites choses frêles et maladives qui ne feraient pas long feu entre mes mains pas si vertes.

Les aromatiques font le pont entre ces deux visions extrêmes. Certaines sont d’une rusticité à toute épreuve et prolifèrent joyeusement, d’autres nécessitent soins et perfusions et végètent tant bien que mal.

Voici une petite liste non exhaustive des Survivantes du jardin qui finissent à la casserole :

 

 

  • Le thym : mon chouchou, facile à cultiver en pot (à condition de ne pas l’oublier en cas de sécheresse). J’avais de l’excellent thymcitron en pot, mais il a fini par claquer… dommage.

 

 

  • Le romarin : mon chouchou aussi… Il a failli claquer suite à une forte gelée, et depuis il vivote en pleine terre mais semble reprendre du poil de la bête. A utiliser avec parcimonie à cause de son goût très fort.

 

 

  • Le persil : plat (je préfère) ou frisé, c’est Pascal qui a en charge le semis de cette bisannuelle (levée lente, dixit le Chef du Potager). Après, ça pousse tout seul.

 

 

  • La ciboulette : plante vivace hyper facile à cultiver en pleine terre. A ciseler dans les salades ou les omelettes.

 

 

  • La menthe : plante vivace assez facile (parfois errante : elle disparaît là et se retrouve plus loin…), elle aime la fraîcheur. Celle de mon jardin (quelle variété ??) provient du jardin de ma grand-mère et la froisser m’évoque immédiatement le poulailler près duquel elle poussait.

 

 

  • L’origan : il a l’air de bien se plaire en jardinière (du moins, quand je n’oublie pas de l’arroser). Je ne lui trouve pas un goût très prononcé.

 

 

  • La sauge : je ne compte plus le nombre de pieds de sauges que j’ai planté… et qui sont morts. Cette annuelle déteste avoir froid. Notre dernier pied ne se porte pas trop mal en pot depuis plusieurs années. A mettre dans la sauce tomate ou en infusion avec du thym et du romarin (et un peu de miel) en cas de rhume.

 

 

  • L’aneth : c’est encore Pascal qui s’est occupé du semis de cette annuelle. Je ne pense jamais à l’utiliser en cuisine, mais j’aime beaucoup son goût anisé et j’en grapille toujours quelques feuilles quand je passe devant.

 

 

  • Le basilic : mon chouchou (euh… j’en ai beaucoup en fait). Son odeur est liée à un séjour que j’avais fait à Antibes quand j’étais gamine (hier, quoi), où la mère d’une amie nous logeait et nous cuisinait de bons petits plats (je me souviens notamment d’une omelette à la fleur de courgette et des pans bagnats… je découvrais  alors ces saveurs méditerranéennes très exotiques pour moi, la fille de ch’Nord). Là encore, Pascal se colle à son semis et commence à maîtriser le sujet. En pot, exposé au sud, il se développe très bien.
  • Et toutes celles que j’ai oublié ou fait mourir (comme mes regrettés lauriers…).

Publié dans La vie du végétarien

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